Pour l'essentiel, Aragon a livré tout de lui-même de son vivant. Ou presque tout. Inutile de souligner que ce qu'il a réservé, retenu - faut-il écrire "dissimulé" ? -, n'en prend que plus de sens et pose au moins une interrogation, d'autant plus insistante qu'à ceux qui lui survivent il a confié un mandat sans équivoque : de lui-même, après lui, ne rien laisser dans l'ombre. Les pages que nous publions ici appartiennent à ce domaine qu'Aragon n'a pas voulu donner à lire.