Grand prix du roman de l’Académie française en 1936, l’année de sa parution, Journal d’un curé de campagne est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature française du XXe siècle.
« J’ai résolu de faire le journal d’un jeune prêtre, à son entrée dans une paroisse. Il va chercher midi à quatorze heures, se démener comme quatre, faire des projets mirifiques, qui échoueront naturellement, se laisser plus ou moins duper par des imbéciles, des vicieuses ou des salauds, et alors qu’il croira tout perdu, il aura servi le bon Dieu dans la mesure même où il croira l’avoir desservi. Sa naïveté aura eu raison de tout. » G.B. Un jeune prêtre vient d’être nommé curé d’Ambricourt, dans le nord de la France. Sa foi, sincère et profonde, son enthousiasme se heurtent rapidement à l’indifférence, à la lâcheté de ses paroissiens. Son désespoir, ses doutes, sa foi, ses tourments, c’est sur un cahier d’écolier qu’il va les confesser.